Entre AUBENAS et VALS LES BAINS, à l'entrée sud de LABEGUDE,

bassin avec coulée basaltique

Elisabeth STIBLING avait 46 ans.

Elle était infirmière libérale,

mariée et maman de Sarah et Damien.

En décembre 2006, elle fût découverte dans le coffre de sa voiture garée sur le parking de la Halle des Sports d'AUBENAS.

Son assassin est un patient dépressif qui l'avait contacté par téléphone pour une visite à son domicile.

Ce crime a suscité beaucoup d'émois parmi les infirmières libérales de France, des manifestations revendiquants leur sécurité ont été organisés.

Le jugement est prévu courant 2008.

Pour lui rendre hommage, une sculpture de Monsieur CHIPON (le créateur de la chèvre de l'Escrinet) avec une plaque de verre portant son nom et ces mots

"Un soleil dans nos coeurs"

réalisée par les élèves du lycée Astier, a été installée en janvier 2008 devant l'entrée de

l'Institut de formation en soins infirmiers d'AUBENAS.

AVRIL 2009 : LE PROCES

Je complète ce message car le procès en assises de Christian Lopez (39 ans au moment des faits) vient d’avoir lieu au palais de justice de PRIVAS. Il était mis en examen pour « enlèvement et séquestration suivis de mort ». La bataille s’annonçait entre les thèses de responsabilité et d’irresponsabilité. L’accusé a invoqué une hallucination et que dans son esprit, le visage de son ex-épouse s’était substitué à celui de la victime. "Son état de schizophrène à tendance paranoïde ne se manifestait que par intermittence et son comportement était le plus souvent normal" d’après les experts.  

La cour d’assises a considéré l’accusé comme coupable et responsable. Il a été condamné à vingt-quatre années de réclusion criminelle avec une peine de sureté de seize ans.

Claude Stibling, le mari d’Elisabeth est décédé en avril 2008 d’un arrêt cardiaque, "usé par ce drame", d’après ses proches.

Sarah et Damien, leurs enfants  furent soutenus par l’association Marjorie de VILLENEUVE DE BERG, une association d’aide aux victimes.

Ce drame a également bouleversé une profession. Les infirmières attirent l’attention sur les dangers courus dans l’exercice de leur métier. Elles souhaiteraient posséder un « bip » d’alerte.