En vacances, jusqu'à début avril....

Merci pour vos visites et vos commentaires.

A bientôt

Les volets sont bien clos, nous partons tranquille.

Non, nous n'avons pas oubliés les clés sur la porte !

A PRIVAS, un bâtiment de la Préfecture

EN     1908

EN     2008

Un siècle et quelques changements

En 1912, Jacques Le DESERT et Paul MONNERET se lancent les premiers à la découverte des gorges dans un canoé en acajou.

Depuis 1932, la descente de l'Ardèche est un plaisir pour les canoéistes et une des plus belles descentes de France.

En 1958, le premier loueur de canoés s'installe à l'entrée des gorges à VALLON PONT D'ARC.

Depuis 1975, une brigade flottante de la gendarmerie, quasiment unique en FRANCE, surveille les participants.

Les 30 km peuvent s'effectuer sur une journée en 7 heures. Le périple peut aussi s'effectuer en 2 ou 3 jours grâce aux bivouacs obligatoires à GAUD et à GOURNIER.

Chaque année, le 2ème week-end de novembre a lieu le MARATHON DES GORGES DE L'ARDECHE.

En 2007, 1832 participants représentant 20 nationalités de 4 continents, 869 bateaux et 250 bénévoles. Les vainqueurs, deux allemands, ont fait le parcours en 1 h 48 mm.

Le record de 1994 n'a pas été égalé : 1 h 27 mm.

www.marathon-ardeche.com

Trois jours ou 1 heure 30,

à chacun son choix

pour les 30 km de descente !

Jusqu'à présent, j'ai toujours effectué cette descente sur 2 jours, avec de nombreux arrêts et une nuit au bivouac de Gournier.

Au bord de la route du Ruissol à PRIVAS, l'enfant envoie son avion en papier.

L'automne 2007 fût le plus sec depuis 1975 et les précipitations de janvier n'ont pu permettre la recharge nécessaire en eau des sols et sous-sols.

Sur les 1500 mm d'eau attendus depuis septembre, seulement 952 sont tombés.

Ce début mars, le cours d'eau le Lavezon à MEYSSE, a un niveau très bas.

Dans la forêt du Laoul, entre les communes de BIDON et BOURG SAINT ANDEOL (au sud du département), au fond d'une combe, deux chaudières sans fond ont été laissées là. Elles servaient à brûler du bois pour faire du charbon. Les charbonniers  les ont fait rouler pour les descendre à cet endroit, les ôter demanderai un travail important car elles sont loin d'un chemin autant par le haut que par le bas.

D'habitude, je m'insurge contre les métaux ou autres choses abandonnés en forêt !!

J'ai pris ces photos une fin d'après-midi de février, au bas des gorges de l'Ardèche à SAINT MARTIN D'ARDECHE.

LE NOUVEAU RADAR DE CHOMERAC

Il est installé à l'entrée sur la Route Départementale 2, depuis fin 2007.

Un jour, il s'est mis à flasher tout ce qui roulait, quelle que soit la vitesse et même les mobylettes et les vélos !!

La gendarmerie l'a donc caché pour l'empêcher de se déclencher...

Le problème est maintenant résolu et il ne devrait flasher que les véhicules roulant à plus de 70 km/h.

Site naturel s’étendant de VALLON PONT D'ARC à SAINT MARTIN D'ARDECHE sur une trentaine de kilomètres

Les grandes hauteurs de falaises du canyon des gorges de l'Ardèche ont été sculptées par la rivière lors de l’assèchement presque total de la Mer Méditerranée, puis les fortes précipitations d'un climat tropical, favorisant les gros débits, ont accentué le creusement. Les baumes et les éboulis, quant à eux, proviennent de l'érosion par l'action du gel. Il fait éclater la roche, provoquant des fracturations qui s'agrandiront peu à peu, creusant les baumes, et des effondrements de matériau qui formeront les éboulis.

Il est possible de découvrir la spendeur des gorges par la route touristique qui la surplombe et la longe en grande partie. De nombreux belvédères sont prévues pour admirer la vue. Cette route relie VALLON PONT D'ARC à SAINT MARTIN D'ARDECHE.

Les gorges sont très connues pour la descente en canoés (pour bientôt sur mon blog). Je vais attendre les couleurs printanières pour prendre des photos, patience...

C'est une bizarrerie française, selon nos régions, nos départements, le nombre de bises changent.

Personne n'a à ce jour percé ce mystère !!

Ici trois bisous. A la pointe de la Bretagne, ils n'en font qu'un, les marseillais et ceux du nord, deux.

http://combiendebises.free.fr

mène l'enquête pour connaitre la diversité de nos approches.

Chez vous c'est combien de bises ?

Gis de mes de febrièr          

    Sens flors d'amenlièr.

                                                                 en occitan

Naguère on cultivait le ver à soie en Ardèche. La production culminera en 1850 : 3 445 000 kilos de cocons. La concurrence des textiles artificiels entraînera sa chute à partir de 1895.

LA SERICICULTURE

-         Les œufs du papillon sont mis en incubation durant 12 à 15 jours.

-        Dés l’éclosion (avril), les vers sont nourris avec des feuilles de mûriers 4 fois par jour, pendant un mois, dans la magnanerie.

-         Ils subissent 4 mues avant d’atteindre leur taille maximale, 6 à 9 cm.

-        Le ver ne cesse de manger, s’accroche à des rameaux et file avec sa bave, en 3 ou 4 jours, un cocon où il s’enferme. Il y deviendra chrysalide, puis papillon qui perforera sa prison pour pondre.

-        Mais, avant qu’il perce son cocon, on le détache du rameau, ensuite on l’étouffe dans l’eau bouillante ou dans un four à 80°.

-         Puis, on dévide pour obtenir le fil de soie : 1200 mètres environ.

COMMENT FAIRE INCUBER LES OEUFS ?

La couvaire (femme couveuse) les mettait sous ses aisselles, entre ses seins ou sous sa jupe et faisait son travail habituel mais devait éviter les travaux pénibles pour éviter les effluves de transpiration. Le soir, elle plaçait le sachet dans son lit.

« On nous a montré une femme à sang chaud qui gagnait 70 à 80 francs* par saison. Elle allait toutes les années à UCEL où on l’enfermait dans une chambre avec 8 onces (240 grs) de vers. Elle se couchait dans un lit avec les vers dans de petites corbeilles placées en travers de ses jambes et des couvertures de laine dessus. » Scènes du Vivarais 1898.

* soit 300 € environ

Couver, cela n'aurai pas convenu pour moi qui ne tient pas en place !!! Et comment déterminait-on si une femme avait le sang chaud ???

LE CINEMA

DE PRIVAS

Les avez-vous tous reconnus ?

30 000 ANS... ET QUELQUES JOURS

A VALLON PONT D'ARC (déjà très connu pour son pont et la descente des gorges), la grotte CHAUVET fût découverte en décembre 1994 par 3 spéléologues ardéchois : depuis les temps préhistoriques, la double entrée naturelle de la cavité s'était trouvée dissimulée derrière un talus d'éboulis qui l'a préservée.

Ornée de peinture et de gravures rupestres, elle est sans doute le plus beau sanctuaire préhistorique connu à ce jour. C'est surtout la doyenne des grottes ornées : les datations effectuées la situe entre 30 000 et 32 000 ans (soit deux fois l'âge de la grotte de Lascaux).

Elle se présente comme un vaste réseau souterrain, long de près de 500 mètres, où les galeries peuvent atteindre 50 mètres de largeur sur une dizaine de hauteur.

On y trouve des empreintes, des foyers, plus de 500 représentations différentes, 3800 ossements d'animaux (ours, aurochs, rhinocéros, cerfs, félins, rennes, bouquetins et un grand bison).

Elle doit être préservée et ne sera jamais ouverte au public.

Une exposition est installée dans le village de VALLON PONT D'ARC. Elle a été réalisé par le Muséum d'histoire naturelle de PARIS. Un film vidéo permet également de découvrir les trésors de cet endroit incaccessible.

Un espace de reconstitution doit être construit afin de révéler au public ce legs de nos lointains ancêtres.

Pour faire un bond de 30 000 ans en arrière, un simple clic !

En montant le col de l'Escrinet, venant d'AUBENAS en direction de PRIVAS, nous les apercevons au loin...

Eleveur de chèvres au col de l'Escrinet et sculpteur passionné, Pierre Louis CHIPON mit en 1986 une chèvre sur ce rocher destinée à indiquer la vente à la ferme de ses fromages.

En 1992, un collectionneur allemand acquiert la sculpture pour sa galerie d'art dans le sud du département à MALARCE SUR LA THINES.

Depuis 1996, c'est un enfant et une chèvre qui accueillent les automobilistes qui franchissent le col.

CHIPON a arrêté son élevage. C'est maintenant un sculpteur reconnu.

Un clic ici pour découvrir sa galerie

Aperçus  hier  sur  le  Rhône  à  SAINT  MONTAN

Un grand et beau livre relatant l'histoire de 26 châteaux qui ont subis les métamorphoses imposées par le temps. Ecrit par un ardéchois, illuminé par les photos également d'un natal d'ici, animé par des plans, dessins et citations, il permet de découvrir des lieux et de magnifiques paysages.

"Dans le tourbillon uniforme de la vie moderne, les peuples sans histoire sont condamnés à périr d'ennui"

Yves LECOQ, propriétaire d'un de ces châteaux depuis 1990, a préfacé ce livre.

ALBA / AUBENAS / BOULOGNE / BOURG SAINT ANDEOL / CHAMBONAS / LA CHEZE / COLOMBIER-LE-CARDINAL / CRAUX / CRUSSOL / LES FAUGS / GOURDAN / JOVIAC / LABASTIDE-DE-VIRAC / LARGENTIERE / LIVIERS / MAISONSEULE / MONTREAL / ROCHEBONNE / ROCHEMAURE / LA TOUR / TOURNON / VAUSSECHE / VENTADOUR / VIVIERS / VOGUE / LA VOULTE

Michel RIOU, auteur

Michel RISSOAN, photographe.

EDITIONS La Fontaine de Siloé

Les autobus ont bien changés !!

A SAINT LAURENT LES BAINS, les thermes ont aussi beaucoup été transformés !

Cette carte postale n'a pas de date, 1920/1930 ?

A SAINT MARTIN D'ARDECHE, au bas des gorges de l'Ardèche, pendant la saison, le bar des touristes est à l'abri du soleil grace à son platane. Beaucoup de monde fréquente ce village l'été :arrivée des gorges, plages, nombreux campings et locations de gites.

Dans mon message ici : un résumé de l'histoire de l'auberge de Peyrebeille illustré par mes cartes postales anciennes, plus connue sous le nom d'auberge rouge !

Delphine Rosez , bibliothécaire à la Documentation Lyon et Rhône-Alpes (Bibliothèque municipale de la Part-Dieu) a réalisé un travail plus approfondi.

Son article est très complet et relate les crimes mystérieux, le balbutiement de la justice en ce début du XIXe siècle, une liste de lectures originales et elle fournit notamment les photos des masques funéraires.

" L’Auberge rouge ", une célèbre affaire criminelle ardéchoise 

http://www.pointsdactu.org/article.php3?id_article=1018